VINCENT CARLIER
Artiste en résidence de mi-septembre à mi-décembre 2010.
Vit et travaille à Bordeaux.
Mon travail et mon champ d’investigation se situent à la frontière entre l’extraordinaire et le banal. J’opère des glissements absurdes, je fabrique des objets à même de servir des actions inutiles… Je réalise parfois des actions comme « la traversée de l’Atlantique en rameur d’appartement ».
Je puise dans le quotidien pour révéler le « potentiel sculptural », performatif ou conceptuel des objets, des situations ou des découvertes qui servent de point de départ à mes projets. J’opère ainsi un va-et-vient entre le réel et l’hypothèse qu’il m’inspire. Les objets que je produis sont bien souvent les prototypes d’une “réalité potentielle”, comme les “autres possibilités” du monde ou une “version 2” de ce qui existe déjà…
Je peux résumer mon travail de résidence à Monflanquin sous le terme de “morphogenèse”.
Vincent CARLIER
« La notion de forme est très vaste. Dans certains contextes, une forme peut être douée d’une autonomie ou encore d’une fonction. Sa compréhension passe alors par l’étude des causes qui participent à son émergence. Les mécanismes responsables de l’apparition des formes sont regroupés sous l’appellation de morphogenèse. »
(extrait de « dynamique de prolifération cellulaire ».
Damien ECHASSERIEAU)
Edition réalisée dans le cadre de la résidence à Pollen
Epuisée